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paroisse de vanves - Page 4

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » NOUS A QUITTE

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves »,  s’est éteint à la veile de ses 92 ans, dans nuit de Jeudi à Vendredi.  Tous les vanvéens se souviennent de ces mots du maire de Vanves, « Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur », pour son véritable départ à la retraite, à  90 ans tout de même, voilà deux ans. C’est toute la communauté paroissiale de Vanves, et sûrement au-delà, qui lui est éternellement reconnaissante  pour ces belles années passées parmi les vanvéens. Et ils en témoigneront sûrement Mardi soir lors de la veillée (à 20H30) et lors de ses obséques, Mercredi prochain (à 10H) à Saint Remy.


    Ce « gamin de Paris » ordonné prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris,  a habité pendant les trente premières années de sa vie à la limite Nord de Paris en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien » confiait il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de mener ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».   

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restaurant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il était nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux. C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie grâce à Pierre et son épouse Jeanne, à Paul, tous normaliens comme lui, et qu’il a commencé à découvrir la théologie. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais pas au rôle d’aumônier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveau théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapelle qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’arméniens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des infirmiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leurs fils, étudiants ».

     

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par rapport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans.Vanves fut sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 18 ans » confiait t-il à l’auteur de ce blog. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore »: « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ». Ce qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez ce pére, c’est son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obséques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme

  • UN DIMANCHE CONVIVIAL A VANVES : 90 VANVEENS FETAIENT SAINT REMY ET LE PERE THIRION

    Si le repas convivial de la Saint Remy avait marqué la fin des festivités de l’inauguration des travaux de restauration de l’église Saint Remy avec consécration de son nouvel autel en 2009, il a été marqué par quelques retards en 2010 comme l’ont constaté des organisateurs, dimanche dernier : Parce que la fête du patron de cette paroisse se déroule généralement à la mi Janvier, et qu’à cette occasion la paroisse célébre l’anniversaire du pére Thirion, qui était le 22 Janvier dernier. C’est pourquoi en ce dernier dimanche de Janvier, ils avaient mis sur les tables des petits pots de « pensées », ainsi que des photos de ces fleurs sur les murs de la salle paroissiale.

    Plus de 90 paroissiens ont ainsi banquetés autour des péres Hauttecoeur, Thirion, Pincé, et des jeunes étudiants et séminaristes, avec au menu, des mets terrestres (salade surprise, bourguignon, duo de fromages, vacherin caramélisé avec ses tuiles aux amandes) et culturels : La chorale qui a fait reprendre des airs connus et dont Marie-jacqueline et Nicole ont interprétés une Veuve Joyeuse particuliérement gaie, Louis et son violon, Xavier avec ses flûtes qui a joué avec de nouvelles rapportées de Chine, et Geneviéve qui a testé la culture biblique de l’assistance en demandant les auteurs de ces citations dont certaines pourraient bien être d’actualités pour ceux qui la suive de très prés : « Je ne trouve rien de coupable en cet homme » (Pilate), « J’ai péché en livrant le sang innocant » (Judas), « Race de vipéres, qui vous appris à fuir la colère à venir ? » (Jean Baptiste).  L’un des temps forts de ce déjeuner fut l’anniversaire du pére Thirion qui remercia l’assemblée en se promenant avec un dessin « 89 la Bastille », ce qui a fait dire à Vincent Heuttecoeur : « J’espére que vous ne perdrez pas la tête »

  • UN WEEK-END FESTIF A VANVES : SAINT REMY ET FETE DES QUARTIERS

    A LA SAINT REMY, VANVES FETE SON SAINT PATRON

     

    La paroisse Saint Remy  célébre ce dimanche  son saint patron, dont la fête était le vendredi 15 Janvier dernier, avec solennité de la Saint Remy à la messe de 11h15  et « farandoles des Saints » à 15H30  où les enfants sont invités à venir déguiser en Saint Remy ou en leur saint patron pour un dessin animé sur la vie de Saint Remy bien sûr et un goûter.  L’année dernière à cette époque, c’était l’inauguration des travaux de restaurations intérieurs et la consécration du nouvel autel.

    Cette communauté paroissiale renoue avec une fête que tout le village de Vanves célébrait mais le premier dimanche d’Octobre. Une grande messe était célébrée à l’église Saint Remy, une fête foraine se déroulait place du Val (De Lattre de Tassigny) avec  chevaux de bois, guignol, et un grand bal qui attirait beaucoup de monde des villes voisines, terminait cette journée. Les boulangers confectionnaient à cette occasion les délicieuses « tartes de la fête à Vanves », sortes de galettes à pâte légèrement feuilletée, garnie de pâte d’amende et aromatisée à la fleur d’oranger  Elle est la seule à avoir traversé les siècles, se transformant d’une fête religieuse en fête paienne lorsque ne fut gardé que la fête foraine qui s’est alors déplacé dans la rue Jézéquel entre la gare et la place de l’Insurrection.

     

    PETITE HISTOIRE DES FÊTES DE QUARTIER POUR LE NOUVEL AN

     

    Ce soir à partir de 19H au gymnase André Roche, les 3 Conseils de Quartiers fêtent ensemble et dans un même lieu la nouvelle année. Et pour cause, l’école du centre n’existe plus, démolie dans le cadre du chantier de réaménagement de l’ilot Cabourg. Et le gymnase du Plateau est encore réquisitionné pour accueillir le centre de vaccination. Du coup cette année, tout le monde se retrouve là où le conseil de Quartier des Hauts de Vanves a l’habitude de fêter le nouvel an, dans ce gymnase où se déroule un samedi soir sur deux les matchs de l’équipe première de Basket.  Une tradition qui a été lancée par Guy Janvier, alors maire de Vanves qui avait souhaité remplacer la traditionnelle réception des personnalités et forces vives de Vanves  « qui ne correspondait à l’attente des vanvéens » par ces fêtes décentralisées dans les quartiers dés le 1er Janvier 1996, sept mois après son élection surprise à 2 voix.

    L’idée a été retenue et poursuivi par son successeur Bernard Gauducheau lorsqu’il a été élu en 2001. Mais celui-ci lorsqu’il était dans l’opposition municipale avait instituée une fête semblable mais de l’Opposition dés 1997. Ella a été organisée un certain 18 Janvier 1997 par l’association « Vivre Vanves »,  mais dans le préau de l’école Larmeroux. Premier acte de résistance de l’opposition municipale avec 300 vanvéens qui s’étaient déplacés dont Guy Janvier avec 8 co-listiers. Mais Bernard Gauducheau avait refusé de céder le micro au maire qui était alors reparti courroucé. En 1998, il l’avait organisé avec 28 associations et il avait laissé le maire s’exprimer au micro, celui-ci se faisant copieusement siffler par l’assistance à cause de propos très partisans…. Et il avait changé d’école pour Marceau en 2000, cette fête de l’opposition municipale pour le nouvel an étant devenue une tradition…que n’a pas perpétué Guy Janvier lorsqu’il s’est retrouvé dans l’opposition municipale, ni même lorsqu’il a été élu conseiller général.